On nous demande souvent quel matériel photo et vidéo nous utilisons. On s’est dit qu’il était grand temps de vous faire un petit récapitulatif à ce sujet.
Depuis notre départ en Juin 2015, notre sac photo a pris un peu de volume. Partis avec seulement notre boitier, un objectif à tout faire et un appareil capable d’aller sous l’eau, notre matériel a évolué depuis, même si la base reste la même.
Et oui, avec le temps nous avons défini nos besoins réels par rapport aux sujets qui nous intéressent et à notre façon d’appréhender la photographie.
Comme vous le savez, Popo est un petit van alors nous avons souvent privilégié la compacité, la modularité ou encore le côté multifonctions de certains accessoires quand cela était possible !
Commençons par la base : l’appareil photo. Nous utilisons depuis Juin 2015 un boitier Olympus OM-D E-M5 MkII (ouch c’est long). Il s’agit d’un appareil hydride avec un capteur Micro 4/3 (format partagé avec Panasonic), très compact et doté d’une stabilisation 5 axes vraiment exceptionnelle. C’était l’hybride le mieux noté en 2015, notamment pour ce dernier point. Ce qui nous a plu chez lui, hormis son petit look rétro qui soit dit en passant est vraiment réussi, c’est sa taille, sa tropicalisation (il est résistant aux éclaboussures et à la pluie), sa résistance aux températures extrêmes et sa résistance aux chocs. Un vrai petit baroudeur parfait pour voyager en toutes circonstances !
Olympus a sorti en octobre 2019 le nouveau modèle : le MkIII, qui a bien évolué notamment sur la partie vidéo avec l’arrivée de la 4K et tout un tas d’améliorations.
Le E-M5 est le moyen de gamme de la marque, il se situe entre le E-M10 MkIII (l’entrée de gamme) et le E-M1 MkII (le modèle pro). Récemment un autre modèle est apparu, le E-M1X encore plus haut de gamme, mais là on passe sur une autre dimension de boitier beaucoup plus gros.
Bref, on l’aime notre petit hybride Olympus mais dans un souci de professionnalisation, il nous fallait un deuxième boiter (et oui nous sommes tous les deux derrière les appareils), avec un capteur plein format et plus polyvalent en photo / vidéo (voir un peu plus bas).
En complément, nous utilisons la poignée amovible Olympus spécialement prévue pour notre modèle. Elle permet entre autre, d’avoir un meilleur grip quand on installe un gros objectif ou encore, en hiver quand on a des gants.
Pour protéger notre appareil nous utilisons deux housses différentes suivant les objectifs qui sont dessus. La housse Olympus qui s’adapte à plusieurs objectifs (jusqu’au 14-150mm), et une housse USA Gear en Néoprène, qui elle, accepte tous nos autres objectifs même le téléobjectif avec la poignée amovible.
Qui dit boitier hybride, dit objectif interchangeable. Forcément c’est mieux d’en avoir au moins un pour prendre des photos !
Pendant un an et demi nous avons utilisé l’objectif vendu en pack avec le boitier, c’est un Olympus 14-150mm (équivalent 28-300mm puisqu’on fait X2 avec un appareil Micro4/3), donc très polyvalent en terme de zoom et avec une ouverture de f4-5.6. Ce qui n’est pas énorme, loin des modèles Pro de la gamme Olympus mais qui permet de vraiment bien s’amuser si la lumière n’est pas trop faible. Il est vraiment compact pour un tel zoom et tropicalisé. C’est l’objectif qui est 80% du temps sur notre boitier tant il est passe partout !
Nous avions tout de suite acheté en plus, un petit objectif Olympus 14-42mm « Pancake » (équivalent 28-84mm). Pourquoi Pancake? Parce qu’il est vraiment tout plat ! Alors même si au niveau de sa focale (son zoom), il fait doublon avec le 14-150mm, son utilité réside dans sa compacité. On peut littéralement mettre l’appareil dans la poche quand cet objectif est installé. On l’utilise en ville, quand on veut être discret où que l’on part en balade et que l’on ne veut pas trop s’encombrer. Sa qualité n’est pas exceptionnelle mais il fait très bien son job.
Après deux ans, nous avons investi (oui c’est le bon mot), dans un grand angle de la gamme Olympus Pro : le 7-14mm (équivalent 14-28mm), F2.8. Une vraie bête de course tropicalisée, avec une construction tout en métal et une bague de mise au point manuelle débrayable avec butée. Parfait pour les grands paysages et les photos en basse lumière. On l’utilise entre autre pour toutes nos photos de nuit !
En Californie, nous avons eu l’opportunité d’acheter un modèle d’exposition à très bas prix (une petite centaine d’euros). L’occasion était trop bonne et un petit Panasonic 25mm à focale fixe (équivalent 50mm) F1.7 a donc rejoint la famille (rappelez-vous qu’il partage avec Olympus le même format). Il est compact, avec une très grande ouverture, on l’aime particulièrement pour des portraits lumineux. Par contre, il n’est pas tropicalisé à ce prix là bien sûr…
Et enfin le dernier de la bande, acheté d’occasion tout récemment à l’été 2019 juste avant d’aller en Alaska : un téléobjectif Olympus 75-300mm (équivalent 150-600mm) f4.8-6.7. Ce n’est pas un haut de gamme, loin de là, il n’y a pas de tropicalisation, il n’est pas en métal comme ceux de la gamme Pro, mais il fait le boulot qu’on lui demande, zoomer pour être au plus près de la nature sans la déranger !
Pour garder tout ce beau monde au chaud, enfin surtout à l’abris des coups et de la poussière, on a commandé un pack de housses pour objectifs, il y en a pour toutes les tailles et de différentes couleurs.
Les filtres maintenant. Nous utilisons les filtres de la marque Hoya (très connus dans le monde de l’optique) et les filtres Gobe. Pourquoi ces deux marques ?! Parce que les produits ont un super rapport qualité/prix. La bague est en métal, la qualité optique est très bonne, la résistance des traitements l’est aussi, et si on l’abime nous n’aurons pas trop de regret à ce prix là. Nous utilisons donc sur chaque objectif (à part le grand angle qui ne peut pas en recevoir) un filtre UV qui nous sert surtout de protection. Nous utilisons aussi un filtre polarisé pour enlever notamment les reflets sur l’eau, sur la route ou sur le pare brise. Et enfin des filtres ND pour les poses longues et un ND variable notamment pour la vidéo.
Nouvel arrivant dans la famille depuis l’été 2021 : un Sony A7C. Il s’agit d’un appareil hybride doté d’un capteur plein format, mais qui reste très compact (d’où la dénomination « C ») et toujours stabilisé et tropicalisé. Petit mais costaud donc, le A7C est l’appareil plein format le plus compact de sa catégorie et donc forcément de la série Alpha.
Toujours cette quête de compacité pour voyager, même si avec le temps cela nous importe de moins en moins. Sur le A7C La stabilisation est un peu moins bonne que l’Olympus et que les autres modèles récents de la gamme Sony comme le Sony A7IV (qui remplacera surement notre Olympus à terme). Forcément, la marque a dû faire des compromis pour faire rentrer cet énorme capteur dans ce boitier mais ce n’est pas dérangeant, en vidéo on récupère facilement ça en post production et en photo le capteur prend tellement plus de lumière (toujours comparativement à l’Olympus), que la stabilisation est moins nécessaire dans certaines conditions.
La vidéo c’est une des grandes forces de Sony. Dans la série des 7, on peut choisir en fonction de si l’on est plus photo avec la série « R » pour résolution, ou plus vidéo avec la série des « S » pour sensibilité, ou encore « 7 » tout court pour avoir un appareil polyvalent photo / vidéo. Le « C » étant un appareil un peu à part, polyvalent et compact à la fois.
Pour protéger celui-ci, nous utilisons entre une housse USA Gear en Néoprène mais la taille au dessus de celle de l’Olympus pour s’adapter à notre plus gros objectif (pour le moment), que l’on va voir ci-dessous.
Qui dit appareil de marque différente, et surtout avec capteur de taille différente, dit forcément nouveaux objectifs…
Nous avons pris le Sony A7C en kit avec le très bon FE 28-60 F/4-5.6 qui va vraiment très bien avec ce dernier. Compact et polyvalent, il est très bien noté sur tous les tests pour un objectif de kit (qui ne sont généralement pas top). La différence de prix entre le boitier nu et le kit en vaut la peine si l’on a besoin de cette focale, sans rentrer dans les détails la qualité d’image est plutôt bonne !
Comme autre objectif nous voulions pour commencer un objectif bon à tout faire et c’est tout naturellement vers le Tamron 28-200mm F/2.8-5.6 un vrai couteau suisse que nous nous sommes orientés ! Un zoom impressionnant dans format compact et une ouverture de F/2.8 à 28mm. Bref il n’a pas d’équivalent et quitte à avoir un ou deux objectifs, autant l’avoir dans son sac à dos, il est bon dans toutes les conditions et dispose d’une stabilisation interne.
Là encore avec le temps, nous avons fait évoluer notre matériel et pris des accessoires vraiment utiles qui nous servent quotidiennement.
La, ou plutôt les sangles : au départ nous utilisions la sangle Olympus livrée avec l’appareil, rien de spécial, c’est une sangle de cou. Mais on s’est rendu compte que l’on gardait souvent l’appareil à la main. Et nous avons découvert la gamme Peak Design. Le système est tout simple. Ce sont en fait des petits clips qui viennent s’accrocher aux anneaux de l’appareil et qui permettent de clipper différentes sangles. Nous utilisons généralement la sangle de poignet mais nous avons aussi la sangle de cou. C’est très pratique et très très résistant, ça s’enlève à une main, vraiment le combo de sangles parfait selon nous.
Chez Peak Design encore, nous utilisons le Capture Support, qui est un clip (encore) mais cette fois pour l’appareil photo ! Une partie se place sur la sangle d’un sac à dos ou à la ceinture et l’autre se fixe sur le filetage sous l’appareil. On peut alors avoir les mains totalement libres en randonnée et dégainer rapidement l’appareil au besoin. Un de nos accessoires favoris sans hésitation… Et là, où ils ont fait fort c’est que le système est aussi compatible avec les trépieds de grandes marques comme Manfrotto (on en parlera plus bas). Pas besoin de dévisser le système pour installer celui du trépied, avec la plaque Peak Design Double c’est multifonctions !
La télécommande : nous n’avons pas pris la télécommande Olympus pour plusieurs raisons. Déjà, un, elle est filaire, deux, elle coûte chère, et trois, elle n’est pas multifonctions. Du coup, nous avons trouvé une télécommande universelle qui est livrée avec le cable qui correspond à la marque du boitier. Elle est sans fil, multifonctions et pas chère. Même si elle fait un peu « plastique », elle marche très bien et de très loin, on ne lui en demande pas plus.
Au niveau du trépied, une fois n’est pas coutume nous avons opté pour la compacité. Nous avons donc choisi un Manfrotto BeFree qui est très léger et compact, parfait en voyage ! Il existe aussi en version carbone, encore plus léger, pour ceux qui ont le budget. Il est très stable même par grand vent, a plusieurs positions et la qualité Manfrotto n’est plus à débattre…
Quand il s’agit d’avoir quelque chose de plus petit encore et qui s’accroche partout, on sort notre petit JOBY GorillaPod. Il existe plusieurs tailles suivant le type d’appareil photo (taille et poids), nous avons le modèle pour hybride 3Kg qui convient parfaitement à nos deux boitiers même avec un gros objectif.
Pour les prises de vue sous marine ou lors de la pratique de certains sports nous shootons désormais avec une GoPro HERO10 Black. (Nous sommes passés de la GoPro 1, à la 5, à la 10… on vous laisse imaginer la différence de qualité d’image et de stabilisation entre les modèles…). Elle nous sert aussi de « dash cam », comprenez qu’elle est souvent fixée derrière notre pare-brise pour filmer la route. La GoPro HERO10 Black est dotée d’une stabilisation incroyable, plus besoin de stabilisateur !
Pour les accessoires, nous avons pris le parti de ne pas mettre trop de budget là dedans, en prenant un pack d’accessoires d’une marque tierce. Il y a tout ce qu’il faut, pour toutes les activités pour le prix d’un seul accessoire GoPro. Alors la qualité n’est peut être pas la même, ok, mais ça suffit pour notre usage et depuis le temps nous n’avons pas eu de problème.
Le filtre : pour réduire les reflets sur le pare-brise quand on utilise la GoPro en dash cam ou les reflets sur l’eau, nous lui installons un filtre polarisé Freewell
Le dome : Ça c’est un accessoire vraiment top mais qui prend un peu de place dans notre petit van… Il permet de prendre des photos au niveau de la ligne d’eau. Sur le cliché ou la vidéo on voit ainsi à la fois sous, et hors de l’eau, magique !
On a attendu longtemps avant de casser la tirelire pour un drone, mais quel plaisir ! Prendre de la hauteur pour varier les points de vue est vraiment plaisant. Notre choix s’est posé (encore une fois) pour un modèle compact, facile à emporter dans un sac à dos et qui ne prend pas trop de place dans notre van grâce à ses bras repliables : un DJI Mavic Pro 2 (après avoir eu un Mavic Pro Platinium). Nous avions profité d’une offre de lancement aux USA qui en faisait le meilleur choix. Il est vraiment petit, même si il existe plus petit encore, comme le DJI Mini 3 Pro, ou le DJI Air 2S. Chaque modèle a ses avantages et inconvénients, il faut les comparer les uns aux autres en fonction des besoins. Depuis notre achat DJI à mis en vente le Mavic 3 qui met une nouvelle claque à l’ancien modèle avec sa double caméra embarquée Haselbad : grand angle + zoom
Nous avons quelques accessoires peu onéreux mais très utiles comme des housses prévues spécialement pour accueillir le drone et la télécommande ou encore des pochettes en Kevlar pour le stockage des batteries. Ces pochettes sont obligatoires si vous souhaitez prendre l’avion avec votre drone. Certaines compagnies refuserons de l’embarquer sans cela.
On utilise aussi des filtres ND et Polarisés PolarPro pour les vidéos.
Attention aux règles d’utilisations et aux régulations spécifiques dans chaque pays, renseignez vous !
Oui, il y a des « s » à la fin de chaque mot. Vous vous doutez bien que depuis l’été 2015 nous avons pris quelques photos et vidéos… Pour les disques durs, nous faisons confiance au modèle Rugged de Lacie. Ils sont censés résister aux chocs et sont donc parfait pour notre usage nomade. Il existe aussi dans la même gamme des modèles avec des disques SSD qui ne craignent pas du tout les chocs comme un disque dur mécanique classique mais ils sont bien sûr plus onéreux.
Pour les cartes SD, on utilise uniquement des cartes SanDisk Extreme Pro. Des SD classiques et des micros SD pour le drone et la GoPro. Cela fait des années et nous n’avons jamais eu de problème avec. Il nous est arrivé une fois d’acheter une carte d’une autre marque (le coup classique… tu pars avec ton appareil en oubliant la carte SD dans le lecteur de l’ordinateur… super), et on ne l’utilise qu’en dernier recours car il nous est arrivé quelques fois d’avoir des erreurs… Attention aussi à la vitesse d’écriture qui doit être importante quand on utilise du matériel qui filme en 4K par exemple. Dernièrement nous avons acheté une carte SD Sandisk Extreme Pro avec une vitesse d’écriture de 300Mbps et la différence est flagrante ! Même en photo ! Là où par exemple une photo de nuit avec une pause de 30 secondes met 30 secondes à se traiter derrière, avec cette carte le traitement est instantané ! On gagne un temps fou et la nuit en hiver croyez nous ça fait toute la différence !
Le rangement des cartes SD : trop souvent négligées, les cartes SD se perdent facilement tant elles sont petites et elles peuvent aussi craindre les éléments. Pour ça, on les garde au sec dans un boitier étanche. Cela nous permet aussi de les organiser, à gauche les cartes vierges, à droite celles qui doivent être déchargées sur le disque dur avec les adaptateur MicroSD.
Ça c’est notre petit plaisir personnel, un appareil instantané qui développe les photos en quelques minutes. A la base nous sommes plutôt adeptes des Polaroid, mais devant la difficulté à trouver des films en voyage, leur prix et les manipulations lors de la sorti du film (les nouveaux films Impossible nécessitent de mettre la photo directement dans le noir le temps qu’elle se révèle), nous nous sommes rabattus sur un appareil Instax Mini 90 Neo Classic de Fujifilm. Le format est plus petit mais on trouve les films vraiment partout dans le monde, même au supermarché et leur prix est correct. La qualité est régulière et franchement on ne regrette pas ! On s’est créé un petit album rien que pour nous avec nos meilleurs souvenirs. L’idée, c’est aussi de pouvoir donner directement un petit souvenir aux personnes que l’on rencontre sur la route. Ça fait toujours plaisir et c’est plutôt original !
Pour embarquer tout ça avec nous, on utilise bien sur un sac photo. Notre choix s’est porté sur le sac à dos Thule Covert. Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas trop gros, pas trop petit, que tout notre matériel rentre dedans (oui oui tout ça), qu’il n’a pas un look de sac photo et le must : il est imperméable. La partie basse est prévue pour recevoir le matériel photo et la partie haute des affaires. Le sac est modulable puisque les deux compartiments peuvent n’en former qu’un et que la partie haute peut s’adapter au volume d’affaire. Il y a même une poche pour un ordinateur et une tablette et plein de petites autres pochettes pour les accessoires.
Il nous arrive très souvent, aussi d’utiliser notre sac à dos MeroMero Squamish. Alors même si celui ci n’est pas un sac photo à proprement parlé, il est livré avec une pochette photo qui vient parfaitement s’installer au fond du sac et qui garde notre matériel à l’abris des coups. Plus petit, plus passe partout, plus discret et très léger, c’est notre sac à dos de tous les jours. Quand nous n’avons pas tout notre matériel à trimballer mais seulement notre appareil avec un ou deux objectif c’est celui-ci que l’on choisi. Il ne nous quitte jamais.
Pour le traitement de nos images nous utilisons les MacBook Pro 15″ que nous avions avant de partir lorsque que nous exercions encore notre activité d’architecture. Ils ont quelques années mais ils tiennent bien le coup malgré tout, alors à quoi bon les changer ?!
Dessus nous utilisons surtout Lightroom pour le traitement de nos images et Final Cut Pro pour la Vidéo. Nous avons aussi le reste de la suite Adobe que nous utilisons pour différents projets.
Les liens sur cette page sont des liens affilés. Cela ne change rien pour vous, le prix reste le même !