À seulement 30 minutes au Nord de la ville de Québec, le Parc National de la Jacques Cartier est un bonheur pour les randonneurs et tout ceux qui souhaitent une bonne dose de nature, sans rouler des heures et ce en toutes saisons.
Nous y étions allés pour la première fois cet Automne pour voir « les couleurs ». Et la curiosité de découvrir le parc recouvert d’un beau manteau blanc, nous a poussé à nous y rendre en plein hiver pour fouler quelques sentiers à l’occasion de la journée portes ouvertes des parcs du réseau Sépaq.

Le parc de 670 Km2 est ouvert à l’année est propose de multiples activités qui forcément s’adaptent aux différentes saisons : randonnée, vélo et canoë en été, et raquettes, ski de fond, ski de randonnée, ski hors piste, fatbike, trottinette des neiges, patin à glace, glissade en bouée, etc… en hiver. Ça en fait des activités !
Il y en a véritablement pour tous les goûts et tous les âges ! Seuls les campings sont fermés pendant la saison hivernale, mais on peut quand même faire du camping hivernal dans quelques zones. Certaines routes non déneigées à l’intérieur du Parc deviennent des sentiers pédestres, on y compte en tout 84kms de sentier de raquettes.
Besoin d’un bon bol d’air frais et de faire fonctionner un peu nos muscles, nous avons donc emprunté des raquettes à des amis, préparé un casse croute et enfilé nos vestes et nos sacs à dos pour une journée de marche. De quoi nous rendre tout simplement heureux !


A l’automne, nous avions repéré un sentier dans le parc permettant de prendre un peu de hauteur et offrant de beaux points de vue sur la vallée à travers la forêt. Ni une, ni deux nous avons enfilé les raquettes pour une première ballade de quelques kilomètres.
Le sentier de l’Eperons forme une belle boucle avec des points de vues variées sur deux vallées différentes. Les randonneurs sans raquettes n’avaient pas l’air en difficulté, mais certains passages étaient tout de même plus agréables avec. Sans, on risque parfois de s’enfoncer jusqu’aux genoux dans la neige si on quitte à peine les traces.
Alternant ballade entre les arbres, et percées dans la vallée, nous avons pleinement profité et admiré les joyaux de l’hiver. Neige, glace… la lumière a su révéler chaque merveille du parc. Le blanc, ici, était tout en nuance…
Bien que nous ayons croisé quelques personnes, seul le bruit de nos pas dans la neige fraiche brisait le silence et le calme de cette forêt enchantée.
Un peu de poésie qui image assez bien, toute la douceur et la tranquillité de ce sentier.


















Après cette belle matinée de mise en jambe et de quiétude absolue, nous nous sommes dirigés vers le centre des visiteurs, qui était bien plein ce jour là (et oui l’entrée étant gratuite nous n’étions pas tout seul), le temps de nous réchauffer autour d’un bon feu de bois.
Après une petite pause casse croute bien méritée (la marche ça creuse !) qui plus est avec une vue plutôt sympathique sur la vallée, nous sommes repartis sans raquette cette fois-ci pour une nouvelle randonnée « le chemin de la vallée ».
Pas de gros dénivelé ici, accessible à tous, c’est un peu la ballade principale qui longe la rivière glacée et recouverte de neige. On peut le faire à pied, en raquette, en fatbike, en ski de fond et en trottinette des neiges. Bref, vous l’aurez compris, on a le choix !
D’ailleurs, c’était assez marrant de voir tout ce monde faire des activités différentes sur le même sentier ! Ce dernier fait une quinzaine de kilomètres aller/retour et il y a quelques intersections. Aucune obligation de le faire en entier, nous n’en avons d’ailleurs pas eu le temps en une courte après-midi. Pour aller jusqu’au bout et revenir, il vaut mieux partir assez tôt le matin, surtout en cette période où la nuit tombe encore vite.








Nous avons donc longé la rivière Jacques Cartier qui coule (enfin en hiver on ne la voit pas couler…) dans la Vallée au beau milieu du Parc. La lumière était vraiment intense ce jour là, un grand soleil et très peu de nuage. Et forcément, la température allait de pair : -19°C toute la journée.
En fin d’après midi, le soleil a commencé à basculer de l’autre coté de la vallée et les contrastes sont alors devenus saisissants. Blanc froid, blanc chaud… Nous avons fait demi tour avant la tombée de la nuit, immortalisant les derniers rayons de soleil en haut de la montagne.




Cette journée nous a paru trop courte ! Il y a tant à voir et à faire ici que l’on pourrait y passer des jours ! Et ne pas être en van en ce moment change vraiment la donne pour nous. Peut être que la prochaine fois nous prendrons un des nombreux chalets offerts à la location histoire d’y passer la nuit et pouvoir profiter du parc à l’aube… à suivre donc 😉





Infos pratiques
- Ouvert toute l’année
- Horaires variables suivant la saison (voir sur le site officiel)
- Prix : 8,60 $ par jour et par personne, pass annuel pour ce parc 43 $ / personne, pass annuel pour l’ensemble des parcs SEPAQ 77,75 $ / personne. Enfant de moins de 17 ans : gratuit
- Site officiel : www.sepaq.com
- Le centre des visiteurs est à 10 kms de l’entrée principale, secteur la vallée
- Camping hivernal : 32,35 $
- Logement en hiver : yourte 4 personnes 104 $/nuit, chalet à partir de 132 $/nuit
- Les chiens sont autorisés en laisse à certains endroits
- Tarif pour la location d’équipement : ici
Nos randonnées du jour
- L’Éperon : 5,4 km (boucle) / 2h30 en prenant sont temps / Difficulté moyenne : ça monte un peu, dénivelé de 200 m / Parking au km 3 du « Chemin du Parc‐National ».
Belle randonnée dans les arbres où l’on prend un peu de hauteur. De beaux points de vue sur les deux vallées. Les chiens sont admis sur ce sentier ! - Chemin de la Vallée : 15,4 km (aller-retour) / 7h / Facile : c’est plat / Départ : Centre de découverte et de services au km 10.
En raquette ou à pied, le chemin longe la rivière Jacques-Cartier et offre de beaux points de vue sur les montagnes.